Monday, March 15, 2010

Los 7 procedimientos de traducción

Vinay y Darbelnet elencan 7 procedimientos de traducción, en el ámbito de un análisis comparado entre el francés y el inglés . A una pequeña introducción sigue el texto original:
1) El préstamo lingüístico consiste en la adopción de elementos de tradición lingüística diferente en su forma original o asimilada; a menudo son nombres de productos exóticos: vodka, mate , whisky, hascisc, y de usos y costumbres tango, yoga, happening, sexy. El traductor puede recurrir por su propia cuenta al préstamo, sin olvidar que : "(...) si potrebbe fare una stilistica del prestito- si preferisce assai sovente non tradurre e lasciare il vocabolo straniero: un angelo non è un messaggero come gli altri, un meeting non è una riunione qualsiasi."
Hay lenguas hospitalarias que se distinguen por la abundancia de préstamos recibidos y por su facilidad en aceptarlos (el rumano es el más receptivo de las lenguas románicas). En general el español hispaniza todos los términos extranjeros. Las palabras extranjeras se submiten a sus rígidas reglas fonéticas : deporte, chófer, fútbol, mitin.
"§ 32. Procédé N° 1: l'emprunt. Trahissant une lacune, généralement une lacune métalinguistique (technique nouvelle, concept inconnu), l'emprunt est le plus simple de tous les procédés de traduction. Ce ne serait même pas un procédé de nature à nous intéresser, si le traducteur n'avait besoin, parfois, d'y recourir volontairement pour créer un effet stylistique. Par exemple pour introduire une couleur locale, on se servira de termes étrangers, on parlera de "verstes' et de "puds" en Russie, de "dollars" et de "party" en Amérique, de "tequila" et de "tortillas" au Mexique, ek. Une phrase telle que: "the coroner spoke" se traduit mieux par un emprunt: "Le coroner prit la parole", que par la recherche plus ou moins heureuse d'un titre équivalent parmi les magistrats français.
Il y a des emprunts anciens, qui n'en sont plus pour nous, puisqu'ils sont rentrés dans le lexique et deviennent des servitudes: "alcool", "redingote", "paquebot", "acajou", etc. Ce qui intéresse le traducteur, ce sont les emprunts nouveaux et meme les emprunts personnels. Il est a remarquer que souvent les emprunts entrent dans une langue par le canal d'une traduction, ainsi que les emprunts sémantiques ou faux-amis, contre lesquels il faut se prémunir soigneusement. (54 sq.).
La question de la couleur locale évoquée à l'aide d'emprunts intéresse les effets de style et par conséquent le message."
2) El calco también es una traducción directa y consiste en la imitación del esquema formal de la palabra o del orden sintáctico del texto original y en la adopción del significado connotativo de tal palabra (o compuesto) en la lengua de traducción. De ahí que con materiales de la lengua de traducción se formen compuestos traduciendo a la letra una palabra o un compuesto de una lengua extranjera:: Klassenkampf "lucha de clase", Weltanschauung "visión de mundo o cosmovisión", sky-scraper "rascacielos", full-time "dedicación exclusiva", Cold war "guerra fría".
Este procedimiento acorta la distancia lingüística y es preferido por los puristas. Generalmente se emplea en la traducción de lenguajes filosóficos y de términos institucionales.
"33. Procédé N° 2: le calque.
Le calque est un emprunt d'un genre particulier: on emprunte a la langue étrangère le syntagme, mais on traduit littéralement les éléments qui le composent. On aboutit, soit a un calque d'expression, qui respecte les structures syntaxiques de la LA, en introduisant un mode expressif nouveau (cf. "Compliments de la Saison"), soit a un calque de structure, qui introduit dans la langue une construction nouvelle (cf. "Science-fiction").
De même que pour les emprunts, il existe des calques anciens, figés, que nous citons au passage pour rappeler qu'ils peuvent, comme les emprunts, avoir subi une évolution sémantique qui en font des faux amis. Plus intéressants pour le traducteur seront les calques noveaux, qui veulent éviter un emprunt tout en comblant une lacune (cf. "économiquement faible", calqué sur l'allemand); il y a avantage, semble-t-il, à recourir alors à la création lexicologique à partir du fonds gréco-latin ou à pratiquer l'hypostase (cf. Bally, LGLF § 257 sq.). On éviterait ainsi des calques pénibles, tels que: "Thérapie occupationnelle" (Occupational Therapy); "Banque pour le Commerce et le Développement"; "les quatre Grands"; "le Premier français", et autres calques qui sont, dans l'esprit de certains traducteurs, l'expression la plus concrete de l'abomination de la désolation."
3) La traducción literal, palabra por palabra, se emplea siempre que la lengua original y la lengua a la que se traduce coincidan exactamente :
"§ 34. Procédé N° 3: la traduction littérale.
La traduction littérale ou mot a mot désigne le passage de LD à LA aboutissant à un texte à la fois correct et idiomatique sans que le traducteur ait eu à se soucier d'autre chose que des servitudes linguistiques: ex.: "I left my spectacles on the table downstairs: J'ai laissé mes lunettes sur la table en bas"; "Where are you?: Où êtes vous?" "This train arrives at Union Station at ten. Ce train arrive à la gare Centrale à 10 heures."

Hasta el procedimiento n° 3, nos informan Vinay e Darbelnet, la traducción no requiere el empleo de procedimientos estilísticos especiales , ya que se reduce al simple pasaje de LS a LL y por eso no es de interés alguno. Pero si al llegar al procedimiento n° 3, la traducción literal se considera inaceptable por el traductor, hay que recurrir a una traducción oblicua. Los autores consideran inaceptable una traducción literal cuando el mensaje traducido literalmente:
(a) donne un autre sens
(b) n'a pas de sens
(c) est impossible pour des raisons structurales
(d) ne correspond à rien dans la métalinguistique de LA
(e) correspond bien à quelque chose, mais non pas au même niveau de langue.
Si, pour fixer les idées, nous considérons les deux phrases suivantes: (1) "He looked at the map" (2) "He looked the picture of health", nous pourrons traduire la première en appliquant les règle de la traduction littérale: "il regarda la carte" ", mais nous ne pouvons traduire ainsi la seconde: "il paraissait l'image de la santé", à moin de le faire pour des raisons expressives (cas du personnage anglais qui parle mal français dans un dialogue). Si le traclucteur aboutit à un texte tel que celui-ci: "Il se portait comme un charme", c'est qu'il reconnaît là une équivalence de messages, que sa position particulière, extérieure à la fois à LD et à LA, lui fait apparaître clairement. L'équivalence de messages s'appuie elle-même, en dernier ressort, su une identité de situation, qui seule permet de dire que LA retient de la réalité certaines caractéristiques que LD ne connaît pas. (...)
4) La transposición es un método oblicuo que consiste en el substituir una parte del discurso por otra sin cambiar el sentido del mensaje. Es la substitución de una unidad gramatical por otra, se desplazan las palabras en el periodo y se altera el orden normal : as soon as he gets up =en cuanto se despierte, after he comes back = a su regreso, los soldados chaqueños = i soldati del Chaco, etc.
En el Medio Evo románico, el "traducir horizontal", infralingüístico, entre lenguas de estructuras parecidas, como las románicas, asumía a menudo el carácter de una transposición verbal :
"§ 36. Procédé N° 4: la transposition.
Nous appelons ainsi le procédé qui consiste à remplacer une partie du discours par une autre, sans changer le sens du message. Ce procédé peut aussi bien s'appliquer à l'intérieur d'une langue qu'au cas particulier de la traduction. "Il a annoncé qu'il reviendrait" devient par transposition du verbe subordonné en substantif: "Il a annoncé son retour". Nous appelons cette seconde tournure: tournure transposée, par opposition a la première, qui est tournure de base. Dans le domaine de la traduction, nous serons appelés a distinguer deux espèces de transposition: (l) la transposition obligatoire (2) la transposition facultative. Par exemple: "dès son lever" doit être non seulement traduit (Procédé N° 3) mais obligatoirement transposé (Procédé N° 4) en "As soon as he gets up" (ou "got up"), l'anglais n'ayant dans ce cas que la tournure de base. Mais en sens inverse, nous avons le choix entre le calque et la transposition, puisque le français possède les deux tournures.
Au contraire, les deux phrases équivalentes "après qu'il sera revenu: "after he comes back" peuvent être toutes les deux rendues par une transposition: "après son retour: after his return". (...)
5) La modulación es una mutación del punto de vista, análogo como procedimiento a los eufemismos del tipo "poco inteligente" por "tonto". Se traduce el mensaje, pero bajo un diferente punto de vista, it is not difficult to show = es facil de demostrar:
"§ 37. Procédé N° 5: la modulation.
La modulation est une variation dans le message, obtenue en changeant de point de vue, d'éclairage. Elle se justifie quand on s'aperçoit que la traduction littérale ou même transposée aboutit à un énoncé grammaticalement correct, mais qui se heurte au génie de LA.
De même que pour la transposition, nous distinguerons des modulations libres ou facultatives et des modulations figées ou obligatoire. Un exemple classique de la modulation obligatoire est la phrase: "The time when..." qui doit se rendre obligatoirement par: "le moment où"; au contraire, la modulation qui consiste à présenter positivement ce que la LD présentait négativement est le plus souvent facultative bien qu'il y ait là des rapports étroits avec la démarche de chaque langue: "It is not difficult to show...: Il est facile de démontrer...".
6) La equivalencia consiste en reemplazar una realidad existente en el área del texto original por una realidad existente en el área del texto de traducción: sp. Bachillerato, it. "Licenza liceale, maturità". En este caso resultan muy útiles los diccionarios especializados.
En la equivalencia la traducción se obtiene subiendo a la situación sin pasar por la estructura; muchas veces los proverbios, los dichos, no se pueden traducir salvo que se emplee un equivalente de la LL. Entonces se conserva el sentido del mensaje pero no la forma: el que no arriesga no pasa el má "chi non risica non rosica"; más prendido que un botón "più attaccato di una sanguisuga"; escapar del trueno y dar en el relámpago "cadere dalla padella alla brace"; etc.
El nivel lingüístico escogido tiene que ser lo más posible homogéneo, si un texto es homogéneo, o bien, si se funden estilos diferentes, el traductor tiene que ser fiel según los casos:
"Procédé N° 6: L'équivalence. Nous avons souligné à plusieurs reprises qu'il est possible que deux textes rendent compte d'une même situation en mettant en њuvre des moyens stylistiques et structuraux entièrement différents. Il s'agit alors d'une équivalence. L'exemple classique de l'équivalence est fourni par la réaction de l'amateur qui plante un clou et se tape sur les doigts: s'il est français, il dira: "Aïe", s'il est anglais, il dira: "Ouch".
Cet exemple, quoique grossier, fait ressortir un caractère particulier des équivalences: elles sont le plus souvent de nature syntagmatique, et intéressent la totalité du message. Il en résulte que la plupart des équivalences, pour emporter notre adhésion, sont figées et font partie d'un répertoire phraséologique d'idiotismes, de clichés, de proverbes, de locutions substantivales ou adjectivales, etc. Les proverbes offrent en général de parfaites illustrations de I'équivalence: "like a bull in a china shop: comme un chien dans un jeu de quilles"; "Too many cooks spoil the broth: Deux patrons font chavirer la barque"; il en va de même pour les idiotismes: "to talk through one's hat", "as like as two peas" ne doivent se calquer à aucun prix; et pourtant, c'est ce qu'on observe chez les populations dites bilingues, qui souffrent du contact permanent de deux langues et finissent par n'en savoir aucune. Il se peut d'ailleurs que certains de ces calques finissent par être acceptés par l'autre langue, surtout si la situation qu'ils évoquent est neuve et susceptible de s'acclimater a l'étranger. Mais la responsabilité d'introduire ces calques dans une langue parfaitement organisée ne devrait pas échoir au traducteur: seul l'auteur peut se permettre semblables fantaisies, dont le succès ou l'échec rejaillira alors sur lui. Dans une traduction, il faut s'en tenir à des formes plus classiques, car le soupçon d'anglicisme, de germanisme, d'hispanisme s'attachera toujours à tout essai d'innovation dans le sens du calque."
7) La adaptación es el límite extremo de la traducción. Con este procedimiento se intenta traducir una situación intraducible. Así una comparación inglesa sacada del lenguaje del béisbol se puede explicar con una comparación francesa sugerida por el Tour de France. Muchas veces es una paráfrasis, una adaptación libre del significado de una frase y el último recurso de un traductor:
"Procédé N° 7: L'adaptation.
Avec ce septième procédé, nous arrivons a la limite extrême de la traduction; il s'applique a des cas où la situation à laquelle le message se réfère n'existe pas dans LA, et doit être créée par rapport à une autre situation, que l'on juge équivalente. C'est donc ici un cas particulier de l'équivalence, une équivalence de situations. Pour prendre un exemple, on peut citer le fait pur un père anglais d'embrasser sa fille sur la bouche comme une donnée culturelle ne passerait pas telle quelle dans le texte français. Traduire: "he kissed his daughter on the mouth" par "il embrassa sa fille sur la bouche", alors qu'il s'agit simplement d'un bon père de famille rentrant chez lui après un long voyage, serait introduire dans le message LA un élément qui n'existe pas dans LD; c'est une sorte particulière de surtraduction. Disons: "il serra tendrement sa fille dans ses bras", à moins que le traducteur ne veuille faire de la couleur locale a bon marché.
Ce procédé d'adaptation est bien connu des interprètes qui travaillent en simultanée; on raconte qu'ayant adapté "cricket" en "Tour de France" dans un contexte ou l'on évoquait un sport particulièrement populaire, un interprète fut mis dans une situation difficile par la réponse du délégué français, qui remerciait l'orateur d'avoir évoqué un sport aussi typiquement français. Il fallut alors inverser l'adaptation pour retomber en anglais sur le "cricket"... (...)
A estos 7 procedimientos se les puede añadir:
a) La adición (étoffement) es una expansión gramatical por medio de elementos lingüísticos. Eso a veces se debe a la particularidad de un idioma : oler a "esserci odore di". El peligro reside en la interpretación excesiva, a menudo innecesaria, que puede producir una "ipertraducción".
b) La contracción es el procedimiento contrario a la adición. Es una reducción gramatical con eliminación de elementos redundantes en la traducción: Science anatomique "Anatomía", La novela norteamericana "The American novel".
c) La permuta es un tipo particular de substitución que consiste en el intercambio mutuo de categorías entre dos elementos: fr. la douceur prochaine, sp. "la dulce perspectiva"; ingl. He swam across the river, sp. "Cruzó el río nadando". 

http://www.translationdirectory.com/article485.htm

Why is translation into the mother tongue more successful than into a second language?

It is commonly believed that translators are better at translating into their native language than into a second language. The underlying reason for this assumption is that translators have a more profound linguistic and cultural background of their mother tongue than of a second language which they have to learn in order to be well-versed translators. By the same token, the translator who translates into his or her native language has a more natural and practical knowledge of the various linguistic elements of his or her native language, such as semantics, syntax, morphology and lexicology than the translator who translates into a foreign language. In addition, translation into the first language enables translators to render cultural elements such as proverbs, idioms, metaphors, collocations, swear words and others into proper equivalents in their mother tongue because such translators are born and bred in the culture into which they translate these culture-bound aspects. In fact, the translators' first language is naturally acquired in a culture and environment where the first language is naturally acquired and practiced. On the other hand, their second language is, for the most part, learned, rather than acquired, later on in the course of their life. As a result, the linguistic and cultural knowledge of their second language is always in progress and never complete. In this respect, James Dickins (2005) points out:
Translator training normally focuses on translation into the mother tongue, because higher quality is achieved in that direction than in translating into a foreign language. (2005: 2)
On the linguistic level, translation into the first language provides the translator with some advantages, such as an instinctive knowledge of morphological, semantic, syntactic and lexical aspects of his or her mother tongue because the translator acquires these linguistic elements naturally in the course of time. These various aspects constitute the translator's increasing linguistic reservoir. In contrast, translation into a second language not only provides the translator with some kind of bookish knowledge, but it also puts him or her at the mercy of references, such as grammar books, and general and specialized dictionaries as the translator's second language is, in most cases, learned outside its natural context rather than acquired. Every time the translator is unsure of the morphological, semantic or lexical rules of the second language into which he or she translates, he or she will have to refer to references and dictionaries for help... 
By Omar Jabak, Binnish, Idlib, Syria

http://www.translationdirectory.com/articles/article1508.php

Friday, March 12, 2010

10 situations pas commodes dans lesquelles une traductrice risque de se retrouver et comment s’en sortir

1. « On a un énorme document qui arrive la semaine prochaine. Veillez à ne pas prendre en charge d'autres projets en attendant. »
Si vous n'avez pas reçu de bon de commande précisant échéances, nombre de mots et tarif, ne refusez surtout pas du travail entre-temps. Beaucoup de projets prennent du retard ou sont même annulés, et vous pourriez bien regretter d'avoir dit non à d'autres clients.

2. « Vous devez faire un test gratuit avant qu'on vous donne du travail. »
Si vous avez de l'expérience et des diplômes (et, cerise sur le gâteau, des références), ceci démontre que vous êtes une traductrice éprouvée qui mérite qu'on lui fasse confiance. Si vous débutez, attention ! Certaines agences sans scrupules utilisent ces soi-disant « tests », qui sont en fait différentes portions d'un même document, pour obtenir des traductions gratuites. Cependant, ne refusez pas systématiquement tous les tests. J'ai accepté d'en faire un cette année parce que la personne qui m'a contactée avait une attitude extrêmement professionnelle, offrait des projets intéressants et n'a pas cherché à marchander. C'est maintenant une très bonne cliente. Dans ces cas-là, écoutez votre instinct.

3. « Nous avons un document tout simple de 2 000 mots à traduire, pourriez-vous nous envoyer la traduction demain ? »
Avant d'accepter, même au téléphone, de renvoyer une traduction à une certaine date, il est impératif d'étudier le document. Les 2 000 mots pourraient très bien se transformer en 20 000 mots (ça m'est arrivé) et le texte « tout simple » n'être compréhensible que pour des personnes ayant fait 8 ans d'études dans le domaine des sciences spatiales.

4. « Bonjour, ici l'agence X, vous n'avez jamais entendu parler de nous, on est super sympa, vous pouvez faire une traduction pour nous ? »
Peut-être. Tout d'abord, demandez ses coordonnées et faites une rapide vérification sur l'Internet pour voir si elle existe. Ensuite, utilisez une liste sur les pratiques de paiements pour les traducteurs pour demander à des collègues s'ils ont déjà travaillé pour cette agence. Enfin, écoutez vos instincts : le ton de l'email/de la conversation téléphonique vous plaît-il ? Précisent-ils leurs modes de travail ? Donnent-ils des détails sur le projet ?

5. « Baissez vos tarifs et nous vous enverrons des tonnes de travail. »
Aucun chef de projet digne de ce nom ne demanderait à une collègue de se dévaluer. Vous ne forcerez pas le respect en tant que traductrice en bradant vos compétences.

6. « Bonjour, on a un document de 5 000 mots à faire traduire, mais il contient beaucoup de noms de marques et de répétitions, on préférerait ne pas payer pour la traduction de ces mots. »
Pas de problème. Je n'inclurai pas ces mots dans ma traduction, il vous suffira de les rajouter au document après la livraison. Plus sérieusement, un texte est une entité et il n'est ni pratique ni juste de demander à une traductrice de ne pas compter certains mots parce qu'ils apparaissent plusieurs fois. Je dois toujours les taper et ils font partie intégrale des phrases où on les trouve. En plus de cela, il est possible que le mot can apparaisse plusieurs fois dans le document, mais juste parce que je l'ai traduit d'une certaine manière la première fois ne veut pas dire que je le traduirai de la même manière dans le reste du document.

7. « Vos tarifs sont élevés. Normalement, on paie nos traducteurs xxx. »
Les tarifs de mes collègues n'ont rien à voir avec les miens. Je propose un prix correct, qui me permet de vivre correctement et de continuer à travailler. Si je baissais mes tarifs, je devrais prendre un second emploi, ce qui aurait un impact négatif sur la qualité de mes traductions, ou changer carrément de carrière pour mieux gagner ma vie.

8. « Un bon de commande ? Ça ne se fait pas, chez nous. Vous ne nous faites pas confiance ? »
Les relations commerciales n'ont rien à voir avec des relations personnelles et doivent être règlementées de sorte que les deux parties se mettent d'accord sur des termes fondamentaux. Un bon de commande protège le client (vous avez signé un document indiquant quand et comment vous allez livrer votre traduction) autant que le traducteur (vous avez la preuve qu'on vous a engagé pour prendre en charge un projet précis en cas de problème ou retard de paiement).

9. « Notre relecteur a relu votre traduction et a trouvé beaucoup d'erreurs. Vous devez la refaire. »
Pourriez-vous m'envoyer la traduction avec les commentaires de votre relecteur ? Je suis à peu près certaine de vous avoir envoyé une traduction correcte et j'aimerais parler de tout problème rencontré durant la phase de relecture avant d'accepter de refaire la traduction.

10. « Nous ne pouvons pas vous payer parce que notre client n'a pas réglé notre facture. »
Ce problème ne me concerne pas. J'ai formé une relation commerciale avec vous, pas avec votre client. Si vous reconnaissez que j'ai livré une traduction de qualité dans les délais impartis, vous devez respecter les termes de notre accord et me payer.


The article was originally published at: http://www.nakedtranslations.com/fr/blog.php

Translation articles

http://www.appliedlanguage.com/translation_articles.shtml

Things to consider when translating English to Spanish

Whenever a translator undertakes a job, he has to bear in mind many aspects beyond the actual words, such as:
  • The cultural aspects that affect the source and target text
  • The context in which that text appears
  • The structure of the source text and how that structure should be adapted to reflect the way language is constructed in the target text
  • The terminology that is to be used
  • The register in the source that should be reflected in the target
  • The style of the piece of writing
  • The specific audience the translation is addressed to
However, the most important detail that the translator should consider before translating a text is the target market.
This is particularly important in Spanish translations, where there are many countries and cultures where the language is spoken.
Even though it can be argued that a "general", somehow "neutral" Spanish can be achieved by trying to avoid regionalisms and using general terminology that can be understood in most regions, each country or region has its flavor, its unique expressions, ways of addressing people, of using tenses etc.
So this is by far the main aspect that should be considered when translating a text from English into Spanish. It is not the same to translate for the market in Spain than to translate for the market in Argentina, Mexico or the Spanish-speaking community in the US.

Things to consider when ordering a translation

When customers want their texts to be translated into Spanish, there are some questions they should ask themselves beforehand which will ease the translator's job and will avoid potential misunderstandings.
Some of these questions might include:
  • What kind of text is it?
  • Which audience is it for? (specialized, general public?)
  • What market is it aimed at? (Spain, Latin America, US?)
  • Is the source text the final version? Is it a draft?
  • What's the context for this text?
  • Do we have reference material? (previous versions, similar texts, etc.)
  • Who should be the appointed contact for answering queries?
  • Are there any previous translated material, glossaries, company terminology that should be respected?
If a customer is able to answer all these questions in advance, the translator will be already well-prepared and positioned right before sitting down to work.
To sum up, translation is a job to be taken seriously and which requires constant collaboration with the customer so as to meet their requirements at all levels. This will enable the customer to accomplish their internal goals ans succeed globally.

http://www.appliedlanguage.com/translation_articles.shtml

Saturday, March 6, 2010

Expouniversidad 2010

ExpoUniversidad presenta la mayor exposición de Educación Superior en Latinoamérica, abrirá sus puertas del 20 al 24 de Octubre en el Pabellón Ocre de La Rural; Frente a Plaza Italia - Ciudad de Buenos Aires.
La muestra está orientada a estudiantes secundarios, jóvenes graduados y profesionales interesados en comenzar o continuar sus estudios.
Los visitantes tendrán contacto directo con el personal de admisiones de las mas prestigiosas casas de altos estudios, adquiriendo todos los datos que necesiten: planes de estudios, horarios, aranceles, perspectiva profesional y así comparar diferentes opciones académicas y despejar dudas en forma personalizada.
El evento , con sus trece años interrumpidos de permanencia , es visitado cada año por casi 80 mil personas que transforman la "Expo" en el evento de educación superior más esperado Latinoamérica, brindando respuestas a todos aquellos que quieran comenzar el mundo profesional, tanto en Argentina como en el exterior.

Actividades continuas durante todo el día, todos los días que dura la muestra:

· Talleres de orientación vocacional:
a cargo de profesionales del área, quienes te informan y facilitan un acercamiento a tu vocación.
· Talleres de Inserción laboral: bajo la denominación “Claves para conseguir tu primer empleo” estos talleres estarán a cargo de destacados profesionales de Recursos Humanos de prestigiosas empresas. Los mismos buscan colaborar con el primer acercamiento de los jóvenes al mundo laboral, a partir del tratamiento de temas imprescindibles como claves para la búsqueda laboral, cómo preparar un currículum y consejos para presentarse a una entrevista laboral.
· Charlas informativas: Toda la info , brindadas por las más prestigiosas casas de estudio.

Feria del Libro de Fránkfürt 2010: Cancillería argentina traducirá 45 obras literarias

Dentro de las múltiples actividades por la participación de la Argentina como País Invitado de Honor en la Feria Internacional del Libro de Fránkfürt del Meno 2010 -la más importante del mundo en su tipo-, el Subcomité de Selección de Traducciones del Comité Organizador para la participación argentina en esa Feria aprobó las 25 últimas propuestas para traducir obras de autores argentinos, en el marco del Programa Sur, lanzado en febrero de este año en el Palacio San Martín, sede de la cancillería argentina.  
           
De esta manera, desde su creación y presentación, el Programa Sur aprobó, hasta la fecha, 45 presentaciones para traducir obras de autores argentinos en 15 países:  (en Alemania 16 títulos, en Francia 5, en Israel 5, en los Estados Unidos de América. 3, en Suiza 3, en el Reino Unido 2, en Italia 2, en Bulgaria 2, en Polonia 1, en Austria 1, en Malasia 1, en Rumania 1, en Ucrania 1, en Japón 1 y en Tailandia 1) y en 12 idiomas (inglés, alemán, francés, hebreo, búlgaro, italiano, polaco, malayo, tailandés, rumano, ucraniano y japonés), informó el Ministerio de Relaciones Exteriores, Comercio Internacional y Culto de la Argentina.
 
Al mismo tiempo, hay que destacar que el Comité Organizador para la participación argentina en la Feria Internacional del Libro de Fránkfürt del Meno 2010 (COFRA), recibe diariamente numerosas consultas de editoriales de distintos países del mundo. Entre otras, han manifestado interés en participar algunas editoriales de Brasil, Italia, EUA, Alemania, Francia, República Checa y Georgia.