1) El préstamo lingüístico consiste en la adopción de elementos de tradición lingüística diferente en su forma original o asimilada; a menudo son nombres de productos exóticos: vodka, mate , whisky, hascisc, y de usos y costumbres tango, yoga, happening, sexy. El traductor puede recurrir por su propia cuenta al préstamo, sin olvidar que : "(...) si potrebbe fare una stilistica del prestito- si preferisce assai sovente non tradurre e lasciare il vocabolo straniero: un angelo non è un messaggero come gli altri, un meeting non è una riunione qualsiasi."
Hay lenguas hospitalarias que se distinguen por la abundancia de préstamos recibidos y por su facilidad en aceptarlos (el rumano es el más receptivo de las lenguas románicas). En general el español hispaniza todos los términos extranjeros. Las palabras extranjeras se submiten a sus rígidas reglas fonéticas : deporte, chófer, fútbol, mitin.
Il y a des emprunts anciens, qui n'en sont plus pour nous, puisqu'ils sont rentrés dans le lexique et deviennent des servitudes: "alcool", "redingote", "paquebot", "acajou", etc. Ce qui intéresse le traducteur, ce sont les emprunts nouveaux et meme les emprunts personnels. Il est a remarquer que souvent les emprunts entrent dans une langue par le canal d'une traduction, ainsi que les emprunts sémantiques ou faux-amis, contre lesquels il faut se prémunir soigneusement. (54 sq.).
La question de la couleur locale évoquée à l'aide d'emprunts intéresse les effets de style et par conséquent le message."
Este procedimiento acorta la distancia lingüística y es preferido por los puristas. Generalmente se emplea en la traducción de lenguajes filosóficos y de términos institucionales.
Le calque est un emprunt d'un genre particulier: on emprunte a la langue étrangère le syntagme, mais on traduit littéralement les éléments qui le composent. On aboutit, soit a un calque d'expression, qui respecte les structures syntaxiques de la LA, en introduisant un mode expressif nouveau (cf. "Compliments de la Saison"), soit a un calque de structure, qui introduit dans la langue une construction nouvelle (cf. "Science-fiction").
De même que pour les emprunts, il existe des calques anciens, figés, que nous citons au passage pour rappeler qu'ils peuvent, comme les emprunts, avoir subi une évolution sémantique qui en font des faux amis. Plus intéressants pour le traducteur seront les calques noveaux, qui veulent éviter un emprunt tout en comblant une lacune (cf. "économiquement faible", calqué sur l'allemand); il y a avantage, semble-t-il, à recourir alors à la création lexicologique à partir du fonds gréco-latin ou à pratiquer l'hypostase (cf. Bally, LGLF § 257 sq.). On éviterait ainsi des calques pénibles, tels que: "Thérapie occupationnelle" (Occupational Therapy); "Banque pour le Commerce et le Développement"; "les quatre Grands"; "le Premier français", et autres calques qui sont, dans l'esprit de certains traducteurs, l'expression la plus concrete de l'abomination de la désolation."
La traduction littérale ou mot a mot désigne le passage de LD à LA aboutissant à un texte à la fois correct et idiomatique sans que le traducteur ait eu à se soucier d'autre chose que des servitudes linguistiques: ex.: "I left my spectacles on the table downstairs: J'ai laissé mes lunettes sur la table en bas"; "Where are you?: Où êtes vous?" "This train arrives at Union Station at ten. Ce train arrive à la gare Centrale à 10 heures."
(a) donne un autre sens
(b) n'a pas de sens
(d) ne correspond à rien dans la métalinguistique de LA
(e) correspond bien à quelque chose, mais non pas au même niveau de langue.
Si, pour fixer les idées, nous considérons les deux phrases suivantes: (1) "He looked at the map" (2) "He looked the picture of health", nous pourrons traduire la première en appliquant les règle de la traduction littérale: "il regarda la carte" ", mais nous ne pouvons traduire ainsi la seconde: "il paraissait l'image de la santé", à moin de le faire pour des raisons expressives (cas du personnage anglais qui parle mal français dans un dialogue). Si le traclucteur aboutit à un texte tel que celui-ci: "Il se portait comme un charme", c'est qu'il reconnaît là une équivalence de messages, que sa position particulière, extérieure à la fois à LD et à LA, lui fait apparaître clairement. L'équivalence de messages s'appuie elle-même, en dernier ressort, su une identité de situation, qui seule permet de dire que LA retient de la réalité certaines caractéristiques que LD ne connaît pas. (...)
En el Medio Evo románico, el "traducir horizontal", infralingüístico, entre lenguas de estructuras parecidas, como las románicas, asumía a menudo el carácter de una transposición verbal :
Nous appelons ainsi le procédé qui consiste à remplacer une partie du discours par une autre, sans changer le sens du message. Ce procédé peut aussi bien s'appliquer à l'intérieur d'une langue qu'au cas particulier de la traduction. "Il a annoncé qu'il reviendrait" devient par transposition du verbe subordonné en substantif: "Il a annoncé son retour". Nous appelons cette seconde tournure: tournure transposée, par opposition a la première, qui est tournure de base. Dans le domaine de la traduction, nous serons appelés a distinguer deux espèces de transposition: (l) la transposition obligatoire (2) la transposition facultative. Par exemple: "dès son lever" doit être non seulement traduit (Procédé N° 3) mais obligatoirement transposé (Procédé N° 4) en "As soon as he gets up" (ou "got up"), l'anglais n'ayant dans ce cas que la tournure de base. Mais en sens inverse, nous avons le choix entre le calque et la transposition, puisque le français possède les deux tournures.
Au contraire, les deux phrases équivalentes "après qu'il sera revenu: "after he comes back" peuvent être toutes les deux rendues par une transposition: "après son retour: after his return". (...)
"§ 37. Procédé N° 5: la modulation.
De même que pour la transposition, nous distinguerons des modulations libres ou facultatives et des modulations figées ou obligatoire. Un exemple classique de la modulation obligatoire est la phrase: "The time when..." qui doit se rendre obligatoirement par: "le moment où"; au contraire, la modulation qui consiste à présenter positivement ce que la LD présentait négativement est le plus souvent facultative bien qu'il y ait là des rapports étroits avec la démarche de chaque langue: "It is not difficult to show...: Il est facile de démontrer...".
En la equivalencia la traducción se obtiene subiendo a la situación sin pasar por la estructura; muchas veces los proverbios, los dichos, no se pueden traducir salvo que se emplee un equivalente de la LL. Entonces se conserva el sentido del mensaje pero no la forma: el que no arriesga no pasa el má "chi non risica non rosica"; más prendido que un botón "più attaccato di una sanguisuga"; escapar del trueno y dar en el relámpago "cadere dalla padella alla brace"; etc.
El nivel lingüístico escogido tiene que ser lo más posible homogéneo, si un texto es homogéneo, o bien, si se funden estilos diferentes, el traductor tiene que ser fiel según los casos:
Cet exemple, quoique grossier, fait ressortir un caractère particulier des équivalences: elles sont le plus souvent de nature syntagmatique, et intéressent la totalité du message. Il en résulte que la plupart des équivalences, pour emporter notre adhésion, sont figées et font partie d'un répertoire phraséologique d'idiotismes, de clichés, de proverbes, de locutions substantivales ou adjectivales, etc. Les proverbes offrent en général de parfaites illustrations de I'équivalence: "like a bull in a china shop: comme un chien dans un jeu de quilles"; "Too many cooks spoil the broth: Deux patrons font chavirer la barque"; il en va de même pour les idiotismes: "to talk through one's hat", "as like as two peas" ne doivent se calquer à aucun prix; et pourtant, c'est ce qu'on observe chez les populations dites bilingues, qui souffrent du contact permanent de deux langues et finissent par n'en savoir aucune. Il se peut d'ailleurs que certains de ces calques finissent par être acceptés par l'autre langue, surtout si la situation qu'ils évoquent est neuve et susceptible de s'acclimater a l'étranger. Mais la responsabilité d'introduire ces calques dans une langue parfaitement organisée ne devrait pas échoir au traducteur: seul l'auteur peut se permettre semblables fantaisies, dont le succès ou l'échec rejaillira alors sur lui. Dans une traduction, il faut s'en tenir à des formes plus classiques, car le soupçon d'anglicisme, de germanisme, d'hispanisme s'attachera toujours à tout essai d'innovation dans le sens du calque."
"Procédé N° 7: L'adaptation.
Ce procédé d'adaptation est bien connu des interprètes qui travaillent en simultanée; on raconte qu'ayant adapté "cricket" en "Tour de France" dans un contexte ou l'on évoquait un sport particulièrement populaire, un interprète fut mis dans une situation difficile par la réponse du délégué français, qui remerciait l'orateur d'avoir évoqué un sport aussi typiquement français. Il fallut alors inverser l'adaptation pour retomber en anglais sur le "cricket"... (...)
A estos 7 procedimientos se les puede añadir:
b) La contracción es el procedimiento contrario a la adición. Es una reducción gramatical con eliminación de elementos redundantes en la traducción: Science anatomique "Anatomía", La novela norteamericana "The American novel".
c) La permuta es un tipo particular de substitución que consiste en el intercambio mutuo de categorías entre dos elementos: fr. la douceur prochaine, sp. "la dulce perspectiva"; ingl. He swam across the river, sp. "Cruzó el río nadando".
http://www.translationdirectory.com/article485.htm
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